Moins de 1 personne sur 3 disant souffrir d’une perte auditive est appareillée

22 % des personnes interrogées déclarent souffrir d’une perte d’audition – un chiffre proche de l’évaluation épidémiologique établie par l’Inserm. A peine plus de la moitié d’entre elles (52 %) a consulté un médecin à ce sujet (20 % n’ont entrepris aucune démarche. 44 % ont réalisé un bilan auditif et 29 % se sont fait appareiller.

70 % des personnes déclarant avoir un déficit auditif se disent particulièrement gênées lors de conversation en groupe, comme lors des fêtes de fin d’année (62 %) ou de soirées avec de la musique. Elles sont également en difficulté quand elles regardent la télévision (55 %) ou, dans une moindre mesure, au téléphone (46 %).

Moins de 1 personne sur 3 disant souffrir d’une perte auditive est appareillée (sondage Ifop - Ecouter Voir)

Logiquement, plus de la moitié des sondés ont un proche, au moins, concerné par un déficit auditif. Les 54 % en question invitent cette personne à consulter un spécialiste (44 %) et/ou à se faire tester (26 %). 85 % des Français estiment qu’un bilan auditif devrait être systématiquement proposé à partir de 50 ans. Quasi tous (94 %) disent que l’appareillage est un moyen de lutter contre l’isolement social et 7 sur 10 pensent que les personnes portant des aides auditives ne sont pas stigmatisées.

Moins de 1 personne sur 3 disant souffrir d’une perte auditive est appareillée (sondage Ifop - Ecouter Voir)« Nous assistons à un véritable changement des mentalités, commente Arthur Havis, directeur général d’Écouter Voir. Là où il y a quelques années, l’appareillage était facteur de stigmatisation et d’isolement social, c’est aujourd’hui un véritable moyen d’inclusion des personnes souffrant de déficience auditive. Nous sommes sur la bonne voie mais il reste du chemin à parcourir pour que toute personne concernée par une perte d’audition se dote d’un appareil auditif. »

En effet, 90 % des répondants au sondage jugent que les appareils auditifs sont des dispositifs onéreux. Et si 63 % des Français ont entendu parler du 100 % santé, 28 % seulement sont en mesure d’en donner une définition exacte.

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